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Chez Thalochka et les autres...
5 février 2008

confusion.

Ellla, j'ai une petite préférence pour cette autre photo.

lierre_courant_sur_le_tronc

Et puis ton imagination débordante me fait sourire. Quand j'étais enfant, j'observais les nuages, j'y croisais un peu comme toi des formes bizarres qui se transformaient avec le vent, qui s'animaient, qui prenaient vie.

Tu as également pris  un clichet qui me rapelle que j'avais envie de parler de la confusion dans laquelle je suis parfois plongée avec tous les doutes qui m'envahissent et qui m'empêchent d'y voir clairement. Je n'ai pas confiance dans l'analyse de ce que je ressens. Je ne suis pas certaine que ce que je ressens, ce que je vis, ce que je vois, soit justifié. Je doute de l'interprétation de mon vécu interieur. Il y a quelques années, je ne possédais pas de vocabulaire pour nommer un émotion, et je ne savais pas ce que c'était. Si on me demandait ce que je ressentais, je ne pouvais pas répondre. Je poussais le vice à sourire alors que j'étais profondément dans l'embarras.  J'avais la même réaction si on me ridiculisait...

Ala maison, ma mère ne reconnaissait pas ses propres émotions et elle se mentait dans leur analyse. A priori, enfant j'avais capté ce soucis, ce qui  entrainait beaucoup de confusion, d'insécurité, d'absence de fiabilité. je voyais, je percevais une chose et ma mère me soutenait qu'il s'agissait d'autre chose. Et finalement, j'admettais sa position puisque c'était elle, l'adulte, elle qui détenait le savoir... Elle se cachait par honte, par peur de paraitre faible, c'était son mode de défense, elle était l'adulte, paraissait confiante, imposait son opinion sans tenir compte des autres mais au fond d'elle le chaos surgissait parfois, transmettant à ses enfants cette situation angoissante, d'autant plus que cela se faisait inconsciemment,  dans le deni de ce qu'elle était, de ce qu'elle  éprouvait, ne laissant aucune place aux mots... Elle était l'adulte qui cachait en elle un petit enfant terrifié, ne pouvant, à ce moment sécuriser ses enfants... Un peu comme moi!  A d'autres moments, elle savait parfaitement, être libre, joyeuse, créative, rassurante et très maternelle.Quand à mon père, il  s'exprimait peu préférant afficher un visage fermé, parlant peu de lui et encore moins de son enfance, comme si elle n'avait jamais existée.

P1020287

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